Le phare de Kermorvan

Fiche d'identité

Commune : Le Conquet
Année d’allumage :  1849
Hauteur au-dessus du niveau de la mer : 22 m
Taille : 20.35 m
Signal lumineux : blanc à un éclat régulier toutes les cinq secondes
Portée : 22 milles (soit 40,74 km)
Ouvert au public : Non
Classé/Inscrit : Inscrit aux Monuments historiques

Le phare de Kermorvan

Le phare de Kermorvan et la balise La Louve

Yann Souche / Office français de la biodiversité

Le phare de Kermorvan et la balise La Louve

Yann Souche / Office français de la biodiversité

Le phare de Kermorvan

Laëtitia Beauverger / Office français de la biodiversité

Laëtitia Beauverger / Office français de la biodiversité

Un phare pour deux chenaux

Allumé en 1849, il est le phare à terre le plus occidental de France.

Sa tour carrée se dresse, face au port du Conquet, à l’extrémité de la presqu’île de Kermorvan. Seuls les côtés face à la mer sont peints en blanc permettant aux navigateurs de se repérer de jour. Il est aligné sur le feu de Lochrist, les phares de Trézien et de Saint-Mathieu. Il indique les chenaux de la Helle et du Four.

 

Sauvé par un allemand durant la guerre

Pendant la Seconde guerre mondiale, l’occupant allemand a détruit la plupart des éclairages des côtes françaises pour empêcher toute approche alliée.

Grâce à l’ingénieur Wiedermann, les systèmes d’éclairage du phare de Kermorvan ont été démontés et conservés précieusement.

Ainsi, le phare à terre le plus occidental de France est resté intact.

Tourelle du phare de Kermorvan

Tourelle du phare de Kermorvan

Benoît Dumeau / Office français de la biodiversité

Tourelle du phare de Kermorvan

Benoît Dumeau / Office français de la biodiversité